Je suis né il y a 40 ans en Picardie de parents
lorrains. J’ai commencé mes études à Paris et les ai finies en Bretagne. Fraichement sortie d’école d’ingénieur, je me suis installé à Rennes, où, au hasard d’un cours de danse, j’ai rencontré une
jeune femme qui n’avait pas le même accent que les autres… et pour cause! Rennes, ville universitaire, est jumelée avec Erlangen (à côté de Nuremberg). Et la jeune femme en question était en fait là
pour faire 3 semestres en droit à l’université Rennes 1 avant de retourner en Bavière.
3 ans plus tard, j’ai quitté la France pour rejoindre
celle qui venait de devenir ma femme! Mon beau-père m’a dit à l’époque : « Voyons Charles, avec un nom de famille comme le tien, c’est un retour aux sources! ».
Cela fait maintenant 8 ans que nous habitons la région
de Nuremberg. Nous avons 3 enfants (bi-nationaux) qui ont appris à parler en allemand avec « Mama » et en français avec « Papa ». Ok, le petit dernier a encore un peu de mal du
haut de ses 2 ans… mais ça viendra j’en suis sûr !
Ce trait d’union entre la France et l’Allemagne se
traduit aussi au quotidien dans mon travail où j’ai la chance de croiser régulièrement des collègues français. En effet, dans l’entreprise où je travaille, les équipes de développement sont réparties
entre l’Allemagne et la France.
8 ans sur Nuremberg, c’est aussi 8 ans à l’U-F-F, 8 ans
à la petite école française… 8 ans de belles rencontres, et d’amitiés! Alors quand Thomas m’a proposé de le rejoindre pour soutenir Dominique Mier-Garrigou : j’ai dit OUI! Si je peux par là partager
un peu de tout ce que ces années à Nuremberg m’ont apportées, ce sera avec grand plaisir!